École Polytechnique de Montréal: 6 décembre : Une journée pour se souvenir et renouveler son engagement envers la violence fondée sur le sexe

Imatge

Il y a plus de 30 ans (le 6 décem­bre 1989), 14 jeunes femmes de l’École Poly­te­ch­ni­que à Montréal ont été assas­si­nées – simple­ment parce qu’e­lles étaient des femmes. Encore en 2021, tous les six jours envi­ron, une femme au Canada est tuée par son parte­naire et de nombreu­ses autres femmes et personne issues de la diver­sité de genre subis­sent régu­li­è­re­ment des actes de violence.



Voici quel­ques statis­ti­ques trou­blan­tes sur la violence fondée sur le sexe :

  • Plus de 4 femmes sur 10 ont vécu une forme de violence fondée sur le sexe depuis l’âge de 15 ans.
  • 30 % des femmes ont été agres­sées sexu­e­lle­ment depuis l’âge de 15 ans (par rapport à 8 % chez les hommes).
  • Les femmes auto­ch­to­nes sont plus suscep­ti­bles que les non-Auto­ch­to­nes de rappor­ter des actes de violence dès l’âge de 15 ans (55 % par rapport à 38 %, respec­ti­ve­ment).
  • Une femme sur trois (32 %) a fait l’ob­jet de compor­te­ments sexu­els non consen­tis en public. Cette situ­a­tion est plus fréquente pour les femmes bise­xu­e­lles (76 %), les femmes âgées de 15 à 24 ans (61 %), les lesbi­en­nes (51 %), les femmes auto­ch­to­nes ou métis­ses (40 %), et les femmes handi­ca­pées (39 %).
  • La violence conju­gale peut se trans­por­ter jusque sur le lieu de travail. Plus de la moitié (53 %) des répon­dants qui ont vécu de la violence conju­gale disent qu’ils ont subi au moins une forme de violence sur leur lieu de travail ou à proxi­mité, près de 40 % ont affirmé que cette situ­a­tion les empê­chait de se rendre au travail et 8,5 % ont répondu qu’ils ont perdu leur emploi en raison de ces actes de violence.

Passer à l’ac­tion

La violence fondée sur le sexe a une inci­dence sur tous et sur toutes et nous avons un rôle à jouer en prenant des mesu­res déter­mi­nan­tes pour veiller à ce que la violence et les tragé­dies comme celle de l’École Poly­te­ch­ni­que de Montréal cessent une fois pour toutes. 

 

  • La Jour­née nati­o­nale de commé­mo­ra­tion et d’ac­tion contre la violence faite aux femmes s’ins­crit dans le cadre des 16 jours d’ac­ti­visme contre la violence fondée sur le sexe (25 novem­bre au 10 décem­bre). Main­te­nant, plus que jamais, nous vous appe­lons à parti­ci­per à nos #SEIC16 jours d’ac­ti­visme.

     
  • Rati­fiez le traité mondial visant à mettre fin à la violence contre les femmes. Il est temps que le Canada rati­fie la conven­tion no 190 de l’OIT, le tout premier traité mondial sur la violence et le harcè­le­ment dans le monde du travail. Le gouver­ne­ment fédé­ral a dit aux Cana­di­ens qu’il passe­rait à l’ac­tion. Écri­vez au minis­tre du Travail dès main­te­nant et dites-lui qu’il faut que ça bouge.

 

Le 6 décem­bre, nous nous souvi­en­drons de :  

 

Gene­vi­ève Berge­ron

Hélène Colgan

Natha­lie Croteau

Barbara Daig­ne­ault

Anne-Marie Edward

Maud Havi­er­nick

Maryse Laga­ni­ère

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelle­tier

Michèle Richard

Annie St-Arne­ault

Annie Turcotte

Barbara Klucz­nik-Wida­je­wicz

 

+info: https://wiki­less.org/wiki/Tuerie_de_l%27%C3%89cole_Poly­te­ch­ni­que_de_Montr%C3%A9al?lang=fr